Cet ouvrage est la deuxième pièce ubuesque d’Alfred Jarry (1873-1907).
Résumé :
Ubu, roi déchu de Pologne et d'Aragon, grand dictateur, actionnant sans vergogne la pompe à finances et la machine à empaler, se fait cocufier par sa femme, Mère Ubu.
Au bilan, une pièce succulente, une pièce dont les points d’orgue sont nombreux. Ubu cocu, c’est déjà trop drôle ; ses démêlés avec sa conscience, c’est irrésistible, surtout les échos shakespeariens. Car l’influence des pièces de Shakespeare sur Jarry, on ne peut en douter.
Extrait :
"PÈRE UBU, ACHRAS, le Larbin.
Achras entre à reculons, saluant d’effroi devant les trois caisses rouges poussées par le Larbin.
PÈRE UBU, au Larbin.
Va-t’en, sagouin. – Et vous, Monsieur, j’ai à vous parler. Je vous souhaite mille prospérités et je viens quémander de votre bonne grâce un service d’ami.
ACHRAS
Tout ce que, voyez-vous bien, on peut attendre d’un vieux savant qui a consacré, voyez-vous bien, à étudier les mœurs des polyèdres soixante ans de sa vie.
PÈRE UBU
Monsieur, nous avons appris que Madame Ubu, notre vertueuse épouse, nous trompe indignement avec un Égyptien nommé Memnon, qui cumule les fonctions d’horloge à l’aurore, la nuit de vidangeur au tonneau, et le jour, de nous faire cocu. Nous avons projeté de tirer de lui, cornegidouille ! une terrifique vengeance.
ACHRAS
Pour ce qui est de ça, voyez-vous bien, Monsieur, que vous êtes cocu, je vous approuve.
PÈRE UBU
Nous avons donc résolu de sévir. Et nous ne voyons rien de plus convenable, pour châtier l’infâme, que le supplice du pal."
Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différents chapitres pour faciliter la lecture de l'ouvrage.
Résumé :
Ubu, roi déchu de Pologne et d'Aragon, grand dictateur, actionnant sans vergogne la pompe à finances et la machine à empaler, se fait cocufier par sa femme, Mère Ubu.
Au bilan, une pièce succulente, une pièce dont les points d’orgue sont nombreux. Ubu cocu, c’est déjà trop drôle ; ses démêlés avec sa conscience, c’est irrésistible, surtout les échos shakespeariens. Car l’influence des pièces de Shakespeare sur Jarry, on ne peut en douter.
Extrait :
"PÈRE UBU, ACHRAS, le Larbin.
Achras entre à reculons, saluant d’effroi devant les trois caisses rouges poussées par le Larbin.
PÈRE UBU, au Larbin.
Va-t’en, sagouin. – Et vous, Monsieur, j’ai à vous parler. Je vous souhaite mille prospérités et je viens quémander de votre bonne grâce un service d’ami.
ACHRAS
Tout ce que, voyez-vous bien, on peut attendre d’un vieux savant qui a consacré, voyez-vous bien, à étudier les mœurs des polyèdres soixante ans de sa vie.
PÈRE UBU
Monsieur, nous avons appris que Madame Ubu, notre vertueuse épouse, nous trompe indignement avec un Égyptien nommé Memnon, qui cumule les fonctions d’horloge à l’aurore, la nuit de vidangeur au tonneau, et le jour, de nous faire cocu. Nous avons projeté de tirer de lui, cornegidouille ! une terrifique vengeance.
ACHRAS
Pour ce qui est de ça, voyez-vous bien, Monsieur, que vous êtes cocu, je vous approuve.
PÈRE UBU
Nous avons donc résolu de sévir. Et nous ne voyons rien de plus convenable, pour châtier l’infâme, que le supplice du pal."
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