Esclavage sexuel, expérimentations sur des humains, massacres de masse, utilisation d’armes chimiques et bactériologiques, les crimes commis au nom de l’empereur Shôwa sont innombrables. Encore perçu en Occident comme un souverain fantoche, tenu en otage par une clique de militaires plus ou moins anonymes et sans scrupules, l’empereur Shôwa, connu en Occident par son prénom Hirohito, demeure l’un des personnages les plus controversés de l’histoire.
Depuis 1946, l’image d’un petit homme nerveux, revêtu d’un paletot de fonctionnaire mal coupé et saluant maladroitement ses sujets a été propagée simultanément par les autorités gouvernementales nippones et le quartier général d’occupation américain.
Les commentateurs désireux de confronter la thèse de «l’otage impérial» au libellé des dispositions de la constitution japonaise faisant de l’empereur la «tête de l’État» et le «commandant suprême de la Marine et de l’Armée», se heurtèrent pendant près de quarante ans au «rideau de chrysanthèmes» dressé devant le trône. La mort de Hirohito, en 1989, permit toutefois de lever des pans de ce voile, entraînant dans son sillage la publication, au Japon et dans le monde anglo-saxon, d’une série d’études fondées sur les archives militaires et judiciaires jusque là tenues secrètes.
Directement inspiré par ces publications et les conversations tenues par l’empereur, «Shôwa : Chroniques d’un Dieu Déchu» met en scène un monarque activement impliqué dans la formulation des politiques gouvernementales et parfaitement au fait des crimes commis en son nom par les militaires. Cet ouvrage s’attarde également au rôle considérable joué par les autorités américaines pour blanchir les membres de la famille impériale et protéger nombre de criminels nippons, appelés en renfort dans la lutte contre le communisme.
Se déroulant de 1936 à 1946, ce roman se divise en quatre chapitres qui illustrent tour à tour les circonstances ayant conduit le Japon à se lancer dans la conquête de l’Extrême-Orient, les actions militaires ayant entraîné la mort de près de trente millions de personnes ainsi que les décisions politiques ayant mené à la défaite de la «Nation des dieux» et à son humiliante occupation par les forces américaines.
Depuis 1946, l’image d’un petit homme nerveux, revêtu d’un paletot de fonctionnaire mal coupé et saluant maladroitement ses sujets a été propagée simultanément par les autorités gouvernementales nippones et le quartier général d’occupation américain.
Les commentateurs désireux de confronter la thèse de «l’otage impérial» au libellé des dispositions de la constitution japonaise faisant de l’empereur la «tête de l’État» et le «commandant suprême de la Marine et de l’Armée», se heurtèrent pendant près de quarante ans au «rideau de chrysanthèmes» dressé devant le trône. La mort de Hirohito, en 1989, permit toutefois de lever des pans de ce voile, entraînant dans son sillage la publication, au Japon et dans le monde anglo-saxon, d’une série d’études fondées sur les archives militaires et judiciaires jusque là tenues secrètes.
Directement inspiré par ces publications et les conversations tenues par l’empereur, «Shôwa : Chroniques d’un Dieu Déchu» met en scène un monarque activement impliqué dans la formulation des politiques gouvernementales et parfaitement au fait des crimes commis en son nom par les militaires. Cet ouvrage s’attarde également au rôle considérable joué par les autorités américaines pour blanchir les membres de la famille impériale et protéger nombre de criminels nippons, appelés en renfort dans la lutte contre le communisme.
Se déroulant de 1936 à 1946, ce roman se divise en quatre chapitres qui illustrent tour à tour les circonstances ayant conduit le Japon à se lancer dans la conquête de l’Extrême-Orient, les actions militaires ayant entraîné la mort de près de trente millions de personnes ainsi que les décisions politiques ayant mené à la défaite de la «Nation des dieux» et à son humiliante occupation par les forces américaines.