La mode ne donne pas simplement du bonheur aux uns et des soucis aux autres, du travail à beaucoup, des obsessions à certains ; elle peut également être matière à pensée. La chose pouvait-elle surprendre ? Probablement pas, car, à bien y songer la mode se situe au carrefour des obsessions du contemporain.
La mode c’est à la fois le corps et l’argent, la matière et le rapport à l’autre. Le développement de la mode accompagne celui de l’Occident et l’épanouissement de la modernité. Réfléchir sur la mode nous oblige à revenir sur ce qui nous a fait moderne.
Un parti pris a présidé à la confection de cet ouvrage: accueillir la plus grande diversité possible de discours relatifs à la mode. Il s’agit donc d’un « mélange ».
On y trouvera un panorama très large de textes inédits ou d’articles difficiles à trouver, consacrés à la mode ; des contributions et des commentaires de sociologues, d’historiens tels que Nietzsche, Montesquieu, Jean Baudrillard, Gilles Lipovetsky, Anne Gotman, Patrick Pharo, etc. ; des entretiens avec des couturiers (S. Rykiel, G. Yurkievich…) ; des textes d’écrivains (Proust, Pérec, Leopardi).
La plupart de ces textes retiennent de la mode sa traduction vestimentaire, car le vêtement incarne parfaitement la mode, « il lui colle à la peau ».
On pourra se demander si la mode est une chose frivole. Il se pourrait que la mode ne soit pas aussi légère qu’on le dit. Cocteau la disait grave, puisqu’elle mourrait jeune.
La mode c’est à la fois le corps et l’argent, la matière et le rapport à l’autre. Le développement de la mode accompagne celui de l’Occident et l’épanouissement de la modernité. Réfléchir sur la mode nous oblige à revenir sur ce qui nous a fait moderne.
Un parti pris a présidé à la confection de cet ouvrage: accueillir la plus grande diversité possible de discours relatifs à la mode. Il s’agit donc d’un « mélange ».
On y trouvera un panorama très large de textes inédits ou d’articles difficiles à trouver, consacrés à la mode ; des contributions et des commentaires de sociologues, d’historiens tels que Nietzsche, Montesquieu, Jean Baudrillard, Gilles Lipovetsky, Anne Gotman, Patrick Pharo, etc. ; des entretiens avec des couturiers (S. Rykiel, G. Yurkievich…) ; des textes d’écrivains (Proust, Pérec, Leopardi).
La plupart de ces textes retiennent de la mode sa traduction vestimentaire, car le vêtement incarne parfaitement la mode, « il lui colle à la peau ».
On pourra se demander si la mode est une chose frivole. Il se pourrait que la mode ne soit pas aussi légère qu’on le dit. Cocteau la disait grave, puisqu’elle mourrait jeune.