Au début de l'été 1945, un jeune homme maigre descendit d'un train à Sighet, une ville roumaine dans les Carpates. Yossi Indig revenait chez lui, un an après sa déportation à Auschwitz.
Sighet, il a tout de suite remarqué, avait changé. La communauté juive de la ville, qui avait atteint 12 000 habitants avant la guerre, ne comptait plus que quelques centaines de survivants comme lui. La Grande Synagogue avait été réduite en cendres et la Rue des Juifs, l'ancien centre commercial de sa communauté, portait maintenant un nouveau nom: « La Rue des Déportés ».
Déterminé, Yossi Indig a essayé de reconstruire sa vie dans sa ville natale, mais il s'est buté à des obstacles insurmontables. Sighet n’avait plus de place pour lui ; il lui fallait chercher à se faire une nouvelle vie ailleurs. Cette autobiographie raconte l’histoire passionnante de son enfance, de ses expériences dans les camps nazis et du chemin qu’il a pris après la Libération : sa décision de quitter Sighet, sa fuite à travers l’Europe de l’après-guerre et ses démarches qui l’ont amené à s’établir en tant que jeune refugie au Canada.
C’est une histoire qui a failli rester secrète : Pendant plus de cinquante ans, Yossi Indig n’avait pas envie de parler de ses expériences, même à ses proches. Mais lorsqu’il est devenu grand-père, il a décidé que le moment était venu pour lui de raconter ce qu’il avait vécu, de sorte qu’une telle histoire ne se répète jamais.
S’en souvenir, ne jamais oublier. Ce livre est un acte de remémoration. C’est aussi l’histoire d’une belle vie, une vie pleine de courage, de ténacité et d’espérance.
Sighet, il a tout de suite remarqué, avait changé. La communauté juive de la ville, qui avait atteint 12 000 habitants avant la guerre, ne comptait plus que quelques centaines de survivants comme lui. La Grande Synagogue avait été réduite en cendres et la Rue des Juifs, l'ancien centre commercial de sa communauté, portait maintenant un nouveau nom: « La Rue des Déportés ».
Déterminé, Yossi Indig a essayé de reconstruire sa vie dans sa ville natale, mais il s'est buté à des obstacles insurmontables. Sighet n’avait plus de place pour lui ; il lui fallait chercher à se faire une nouvelle vie ailleurs. Cette autobiographie raconte l’histoire passionnante de son enfance, de ses expériences dans les camps nazis et du chemin qu’il a pris après la Libération : sa décision de quitter Sighet, sa fuite à travers l’Europe de l’après-guerre et ses démarches qui l’ont amené à s’établir en tant que jeune refugie au Canada.
C’est une histoire qui a failli rester secrète : Pendant plus de cinquante ans, Yossi Indig n’avait pas envie de parler de ses expériences, même à ses proches. Mais lorsqu’il est devenu grand-père, il a décidé que le moment était venu pour lui de raconter ce qu’il avait vécu, de sorte qu’une telle histoire ne se répète jamais.
S’en souvenir, ne jamais oublier. Ce livre est un acte de remémoration. C’est aussi l’histoire d’une belle vie, une vie pleine de courage, de ténacité et d’espérance.