ce livre aete revu et corrige pour une lecture numerique
Devant une telle inconscience, cinq parlementaires bourguignons, C.
Boysset, Symian, Magnien, Guillemaut, Barodet prennent l’affaire en main.
Ils déposent un projet élargissant les conditions légales de révision des
sentences criminelles. L’opinion publique s’en émeut : en 1889,
Pierre-Armand Vaux est envoyé à la Chambre avec le mandat de faire
réhabiliter les martyrs de la démocratie.
Ce n’est qu’en 1897 que ces généreux efforts aboutiront. La loi du 8 juin
1895, réformant le chapitre 3 du livre 2 du titre III du Code
d’instruction criminelle, permit à Louis Ricard, garde des Sceaux de
requérir, le 14 janvier 1896, la révision de l’arrêt du 25 juin 1852. Le
16 décembre 1897, après un rapport du conseiller Sevestre et sur les
hautes conclusions du procureur général Manaut, la chambre criminelle de
la Cour de cassation prononce la réhabilitation de Pierre Vaux et de Jean
Petit.
La mémoire de l’instituteur républicain était vengée. Mais dix ans de
fer, quinze ans de déportation, une vie ruinée, une tombe abandonnée dans
la savane ne cesseront de crier vengeance contre le plus abominable des
dénis de justice politique.
Devant une telle inconscience, cinq parlementaires bourguignons, C.
Boysset, Symian, Magnien, Guillemaut, Barodet prennent l’affaire en main.
Ils déposent un projet élargissant les conditions légales de révision des
sentences criminelles. L’opinion publique s’en émeut : en 1889,
Pierre-Armand Vaux est envoyé à la Chambre avec le mandat de faire
réhabiliter les martyrs de la démocratie.
Ce n’est qu’en 1897 que ces généreux efforts aboutiront. La loi du 8 juin
1895, réformant le chapitre 3 du livre 2 du titre III du Code
d’instruction criminelle, permit à Louis Ricard, garde des Sceaux de
requérir, le 14 janvier 1896, la révision de l’arrêt du 25 juin 1852. Le
16 décembre 1897, après un rapport du conseiller Sevestre et sur les
hautes conclusions du procureur général Manaut, la chambre criminelle de
la Cour de cassation prononce la réhabilitation de Pierre Vaux et de Jean
Petit.
La mémoire de l’instituteur républicain était vengée. Mais dix ans de
fer, quinze ans de déportation, une vie ruinée, une tombe abandonnée dans
la savane ne cesseront de crier vengeance contre le plus abominable des
dénis de justice politique.