C’est l’histoire d’une trop longue filiation. Celle des parias, les « montrés du doigt ». Valère, au seuil de la mort, se remémore sa vie. Cette mémoire, souvent involontaire, lui ramène l’illusion de la légèreté de la vie, illusion dont il a tenté de se persuader, la liberté d’amour à laquelle il a désespérément tenté de croire.
Il se souvient des Camélias, parce qu’il se place dans une longue lignée de parias. Souvent féminines, mais dans son siècle, Valère les a rejointes. S’il se souvient des Camélias, c’est parce qu’il ré écrit l’histoire de La Dame aux Camélias, la putain préférée des mémoires collectives. Pour celles et ceux sur qui l’on a trop craché. Il fait écho aussi à tous ces auteurs de la douleur humaine, celle d’une maladie, le SIDA, qui a souvent servi d’excuse à l’exclusion et aux phobies de la différence.
Mais cette mémoire, douloureuse, lui ramène en pleine face sa solitude. Cette solitude qu’un regard social et hypocrite lui a infligée, qu’un regard effrayé à refoulé. Face à cette maladie nouvelle, il sera seul dans une époque où tout décline avec le siècle.
La parole de Julie, dernier témoin de l’hécatombe, réussira à déchirer ce silence ultime par un cri de colère, inutile et sans espoir.
Il se souvient des Camélias, parce qu’il se place dans une longue lignée de parias. Souvent féminines, mais dans son siècle, Valère les a rejointes. S’il se souvient des Camélias, c’est parce qu’il ré écrit l’histoire de La Dame aux Camélias, la putain préférée des mémoires collectives. Pour celles et ceux sur qui l’on a trop craché. Il fait écho aussi à tous ces auteurs de la douleur humaine, celle d’une maladie, le SIDA, qui a souvent servi d’excuse à l’exclusion et aux phobies de la différence.
Mais cette mémoire, douloureuse, lui ramène en pleine face sa solitude. Cette solitude qu’un regard social et hypocrite lui a infligée, qu’un regard effrayé à refoulé. Face à cette maladie nouvelle, il sera seul dans une époque où tout décline avec le siècle.
La parole de Julie, dernier témoin de l’hécatombe, réussira à déchirer ce silence ultime par un cri de colère, inutile et sans espoir.