Classée comme comédie dans le premier in-folio de 1623, "Le marchand de Venise" partage certains aspects avec les autres comédies romantiques de l'auteur, mais contient également des passages d’une grande intensité dramatique.
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.
Le portrait du Juif Shylock suscite de nombreuses interrogations et des interprétations très diverses, les uns y voyant un bouc émissaire, reflet des préjugés de Shakespeare et de son époque, les autres le porte-parole éloquent d’une communauté qui revendique un traitement humain.
Cette ambigüité fait que la pièce est parfois considérée comme l'une des « pièces à problème » de Shakespeare, au même titre par exemple que Mesure pour mesure.
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.
Le portrait du Juif Shylock suscite de nombreuses interrogations et des interprétations très diverses, les uns y voyant un bouc émissaire, reflet des préjugés de Shakespeare et de son époque, les autres le porte-parole éloquent d’une communauté qui revendique un traitement humain.
Cette ambigüité fait que la pièce est parfois considérée comme l'une des « pièces à problème » de Shakespeare, au même titre par exemple que Mesure pour mesure.